Crêtes et blousons crados ne sont pas que l’apanage des punks mâles. De nombreuses femmes, qui revendiquaient leur féminité et leur féminisme, ont aussi fait partie du mouvement et n’ont rien à envier à leur homologues masculins en termes de look et de critique de la société. Ce sont elles qui sont à l’honneur de […]
Crêtes et blousons crados ne sont pas que l’apanage des punks mâles. De nombreuses femmes, qui revendiquaient leur féminité et leur féminisme, ont aussi fait partie du mouvement et n’ont rien à envier à leur homologues masculins en termes de look et de critique de la société. Ce sont elles qui sont à l’honneur de l’exposition Punks de Olivier Richon et Karen Knorr à la galerie Ibid de Londres.
Les photos ont été prises dans plusieurs clubs emblématiques de la scène punk londonienne, comme le Roxy, Covent Garden et le Global Village, où le No Future s’est construit. On y retrouve des filles comme Siouxsie Sioux, Ari Up, Poly Styrene, ou Palmolive, qui ont tourné avec leurs groupes pendant les 70s.
Toutes en noir et blanc, les photos de Richon et Knorr montrent en beauté la laideur que cultivaient ces punkettes, avec leurs cheveux, leurs fringues déchirées et leur attitude rebelle. « Notre point de départ était de s’éloigner de la stratégie naïve du photographe qui prend un cliché et s’en va, et d’éviter par la même occasion le grain épais des images qui sont faites comme ça. » Olivier Richon et Karen Knorr ont préféré la confrontation directe avec leurs sujets dont résulte l’aspect posé de leurs photos, contrebalancé par l’effet d’immédiateté du flash.
Punks à la Galerie Ibid à Londres jusqu’au 22 février