Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent. Jeremy déménage Pour son second défilé à la tête de la création de Moschino (masculin, cette fois-ci), Jeremy Scott est parti s’épanouir à Londres. À l’inverse de Milan, où son défilé avait bousculé l’élégance à l’italienne et un peu perturbé les habitués de la marque, […]
Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent.
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Jeremy déménage
Pour son second défilé à la tête de la création de Moschino (masculin, cette fois-ci), Jeremy Scott est parti s’épanouir à Londres. À l’inverse de Milan, où son défilé avait bousculé l’élégance à l’italienne et un peu perturbé les habitués de la marque, à Londres le créateur a retrouvé sa muse Rob Evans, et un environnement où “il s’est toujours senti très soutenu”. Friands de mode hyper référencée et addicts de pop culture, les Anglais sont plus réceptifs à l’univers de Scott. Chose promise chose due, le ricain a pondu une collection regorgeant de smileys, de drapeaux, et de références pop culture. Morale de cette histoire : laissez Jeremy faire la fête, c’est le meilleur moyen qu’il vous ponde des fringues folles.
Londres, les meilleurs dealeurs
Alcool, drogue, et fête, c’est bien connu, les Anglais sont les boss en matière de consommation abusive de substances qui retournent le cerveau. On a pu en voir les effets dans les livraisons de cette semaine de la mode londonienne. Les cachetons smiley qui font se mêler les logos de marques environnants chez Moschino, les buvards trempés d’acide qui rendent tout moelleux et rond chez J.W. Anderson, ou les modèles en redescente dont les chapeaux mous cachaient les yeux hagards chez Burberry. Ces performances sont réalisées par des professionnels, à ne pas reproduire chez vous.
Orteils à l’air
http://www.youtube.com/watch?v=rQvAT5Bogbo
Avec l’arrivée des beaux jours, la vraie question est de savoir de quoi on a besoin pour atteindre le confort ultime des pieds en été. Si la Nasa a déjà sa petite idée sur la question et a présenté il y a peu son modèle de sandales intelligentes, les experts londoniens se sont penchés sur la question. E. Tautz mise sur une découpe au laser d’une basket en cuir, histoire de créer des courants d’air aux endroits clés. Astrid Andersen récupère la Rift, un modèle développé par Nike qui a fait ses preuves dans les 90’s à coups d’orteils libérés et de flexibilité extrême. KTZ conçoit des paires de spartiates à multiples renforts et bandes de confort, inspirée des chaussons prescrits en cas de rupture du tendon d’Achille. James Long tend à réduire les points de contacts et le superflu avec deux bandes bicolores de cuir minimaliste. Face à toutes ces propositions, Craig Green se réfugie quant à lui dans une certaine spiritualité, un retour au corps, et ses expérimentations vivantes se baladent pied nus.
Topman la joue solo
Pour son cinquième défilé, Topman Design a fait honneur à son statut unique au sein de la fashion week londonienne en étant en décalage avec tout ce qui s’est vu durant la semaine. C’est la brit pop qui fait office de grand étendard de cette collection, truffée de références psychédéliques. Des 70s avec les couleurs et les motifs, combinés aux pattes d’eph’ et costard aux rayures mods ; et des 90s avec les allusions au Madchester, jeans large, tee-shirt manches longues imprimé sur les manches, et adidas Samba pour aller au stade. Bref tout pour plaire à une communauté britannique et rock en quête de références à leur mouvement musicale préféré. Topman Design est dans la place, tout baigne.
Fan de
S’il y a un bien un pays où l’on sait ce que signifie être fan, c’est bien l’Angleterre. D’une équipe de foot, d’un groupe de rock, la ferveur est souvent au rendez-vous. La fashion week londienne a été l’occasion de balancer quelques clins d’œils à cette fan culture. Martine Rose et sa déclaration d’amour à la rave génération, ou Christopher Shannon, le créateur auréolé du GQ prize, qui a confessé s’être inspiré des collages d’une chambre d’adolescent. Dis Magazine a aussi proposé une interprétation de la précédente collection de JW Anderson autour de cette idée de fan boys. Qui veut un autographe ?
Par Gino Delmas & Al Polletino
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