Une salle sombre, un groupe de musique… et un multitude d’écrans bleus qui gênent le spectacle. Véritables parasites, les smartphones sont devenus la bête noire des concerts. Et si la solution se trouvait dans une application? Minimaliste et bon esprit, “Kimd” est l’application futée du moment. Adieu, écrans lumineux et autres flashes importuns : disponible sur iPhone, […]
Une salle sombre, un groupe de musique… et un multitude d’écrans bleus qui gênent le spectacle. Véritables parasites, les smartphones sont devenus la bête noire des concerts. Et si la solution se trouvait dans une application?
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Minimaliste et bon esprit, « Kimd » est l’application futée du moment. Adieu, écrans lumineux et autres flashes importuns : disponible sur iPhone, « Kimd » permet à ses utilisateurs de prendre des photos ou de filmer discrètement, sans irriter la foule.
Le principe : lors de la prise de vue, la luminosité de l’écran baisse de 90%. S’y ajoute un voile opaque, qui achève de le rendre indétectable aux yeux des autres spectateurs. C’est tout simple, mais il fallait y penser.
Trois petit mois d’existence, et « Kimd » a déjà été téléchargée plusieurs milliers de fois, repérée à l’international, et adoptée par des artistes, comme le rappeur Georgio.
Julie Chabin, sa créatrice, n’en revient pas. « On a tout fait à l’arrache« , sourit-elle. Elle a lancé « Kimd » sur un coup de tête, avec trois copains et en moins de deux semaines. Aujourd’hui, ce qui n’était qu’un projet en l’air devrait bientôt aboutir à un partenariat – pas « à l’arrache’ cette fois-ci – avec une grande salle de concert parisienne.
Pour l’instant cela dit, le succès de l’application est encore à faire. « Kimd » n’est pas encore disponible sur Android ou Windows Phone, et pour que son efficacité soit maximale, il faudrait que toute une salle de concerts l’utilise.
Mais l’intention est là, et elle est louable. “On a un mot d’ordre : être réglo et promouvoir le respect”, explique Julie. “Certaines technologies créent de nouveaux soucis. Nous, on veut montrer qu’elles peuvent aussi les résoudre”.
Laura Aronica
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