“Steven Meisel : Role-play”, à Paris, Londres, New-York En plus d’avoir signé les visuels du dernier calendrier Pirelli, la carrière de Steven Meisel, créditée de l’influence du grunge dans la photo de mode, est célébrée par la galerie Phillips à Paris. Naomi Campbell, Linda Evangelista, Christy Thurlington… Le photographe immortalise les plus belles femmes de la mode […]
« Steven Meisel : Role-play », à Paris, Londres, New-York
En plus d’avoir signé les visuels du dernier calendrier Pirelli, la carrière de Steven Meisel, créditée de l’influence du grunge dans la photo de mode, est célébrée par la galerie Phillips à Paris. Naomi Campbell, Linda Evangelista, Christy Thurlington… Le photographe immortalise les plus belles femmes de la mode au cours de sa carrière de plus de trente ans. Collaborateur régulier des magazines Vanity Fair, Interview, W Magazine et Vogue – il shoote toutes les couvertures du Vogue Italie depuis les 25 dernières années – Steven Meisel fait l’objet d’une exposition itinérante dont le premier arrêt est la galerie parisienne Phillips. (Jusqu’au 9 décembre, galerie Phillips, Paris. Du 11 décembre au 11 janvier à Londres et du 23 janvier au 14 février à New-York)
Véritable « storyteller », le photographe américain, préférant les clichés en noir et blanc, est surtout l’un des pionniers de l’influence du grunge dans la photo de mode : parmi les 25 tirages exposées, on trouve une image phare des années 1990, par laquelle Meisel fait entrer le grunge dans la culture mainstream. Le photographe s’exprime sur ce cliché – l’un de ses préférés – un portrait de Kristen McMenamy et Daniel Blaylock, tiré de la série mode grunge pour le Vogue américain. Un moment clé dans l’histoire de l’image de mode qui a failli ne jamais voir le jour :
« Cette image immortalise un moment culturel précis au cours duquel la scène musicale et la scène mode ont fusionné pour créer une nouvelle esthétique. Je me souviens qu’Anna [Wintour] a pensé abandonner la série. Après tout, c’était beaucoup de clichés en noir et blanc, des hommes portant des jupes – en clair, quelque chose d’un peu plus fort que ce que Vogue proposait à l’époque. Mais Alexander Lieberman l’a déclarée une des séries modes les plus importantes jamais shootées, et l’a publiée entièrement ».
« Guy Bourdin: Image Maker », à Londres
La Somerset House à Londres présente une rétrospective du travail du photographe de mode, Guy Bourdin, du 27 novembre 2014 au 15 mars 2015. Plus d’une centaine d’œuvres – clichés, tests au Polaroid, planches de contact,doubles pages de magazine- présentent quarante ans de travail (période 1955-1987) de celui qui a été l’apprenti de Man Ray et qui a débuté sa carrière chez Vogue Paris. a été une source d’inspiration continuelle pour les photographes de mode contemporains, dont Tim Walker et Nick Knight. (Du 27 novembre au 15 mars, Embankment Galleries, Somerset House, London)
« Objets sous contrainte », à Paris
A l’occasion du Mois de la Photo à Paris, l’Ecole normale supérieure accueille l’exposition de Jean-Robert Dantou intitulée « Objets sous contrainte ». Le photographe, qui vient de rejoindre l’agence VU’, livre un nouveau volet du travail qu’il poursuit depuis plusieurs années avec une équipe de recherche en sciences sociales dirigée par Florence Weber, professeur à l’ENS. (Du 22 novembre au 13 décembre, Ecole normale supérieure, 45, rue d’Ulm, Paris)
Garry Winogrand, à Paris
Le Jeu de Paume présente la première rétrospective, depuis vingt-cinq ans, du grand photographe américain Garry Winogrand (1928-1984). Chroniqueur célèbre de l’Amérique de l’après-guerre, Winogrand est l’un des maîtres de la photographie de rue américaine, au même titre qu’Evans, Frank, Friedlander ou Klein. Du 14 octobre 2014 au 8 février2015, Jeu de paume, 1 place de la Concorde, Paris)
« Chris Stein/Negative: Me, Blondie, and The Advent of Punk », à Londres
« Moi, Blondie et l’avènement du punk » retrace à Londres l’histoire du groupe Blondie à travers une série de clichés de son co-fondateur, Chris Stein. (Du 5 novembre au 25 janvier, Somerset House, London)
Par Mathilde Samama et Fleur Burlet