L’électro suave et castagneuse de deux jeunes vétérans français : critique et écoute.
Plutôt que de se tartiner la trombine de Botox, qui veut garder la mine fraîche – et la gambette alerte – fera bien de s’enduire les oreilles de Bot’Ox. Premier album de bel acabit, Babylon By Car confirme en tout cas ce que laissaient fortement supposer les productions antérieures du duo : Benjamin Boguet (Cosmo Vitelli) et Julien Briffaz ([T]ekël) forment une paire du tonnerre, qui génère une musique terriblement (aéro)dynamique en puisant à la source électro autant que dans le réservoir rock.
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Au cœur de Babylon By Car se trouve le morceau éponyme, redoutable machine à lessiver les dancefloors, digne des plus ardents brûlots (post)punk-disco de !!! ou LCD Soundsystem. Aussi fulgurant soit-il, ce single ne doit pas occulter le reste. Particulièrement palpable sur ces autres pics que sont Crashed Cadillac et Tragedy Symphony, une même fièvre, déclenchant de très séduisants remous, parcourt l’album de bout en bout.
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