Nicola Sornaga était au Festival de Cannes pour présenter « Monsieur Morimoto » avec son actrice principale, Lola Gonzales.
Après Le Dernier des immobiles, le réalisateur renoue avec sa poésie foutraque et vagabonde dans Monsieur Morimoto, déclaration d’amour pour le personnage-titre, entre “Dalaï-Lama, Lao-Tseu et Droopy”. Soit un peintre pointilliste parnassien japonais exilé à Paris, clodo classe, autour duquel gravite une troupe d’hurluberlus à la recherche de l’amour. Face à ses scripts rejetés et mû par la nécessité de filmer, Sornaga a tourné à l’arrache, à la punk, ce film le moins coûteux de la Quinzaine des réalisateurs (40 000 euros), sorte de touchant “Boudu sauvé du zen”.
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