De la pop française hippie
qui n’a rien à envier
à l’Amérique. Critique et écoute.
Conséquence de la mondialisation internet, de plus en plus de groupes français oublient les quotas et rêvent d’ailleurs. Les Normands de Da Brasilians publient ainsi un premier album éblouissant, se coulant sans complexes entre Midlake et Blitzen Trapper.
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La production parfaite n’y est certainement pas pour rien, toute voix en avant. C’est du côté de Laurel Canyon, en Californie, que Da Brasilians est allé puiser son inspiration. On entend avec ravissement des mélodies sereines et des harmonies vocales angéliques à la Crosby, Still & Nash sur Shadows, The Arrows ou Ocean.
On peut aussi croiser Neil Young (Revolution) ou Jackson Browne (I’ll Be Blue). Mais Da Brasilians n’est pas un groupe passéiste, et ces influences sont finement assimilées dans des chansons sophistiquées qui finissent toujours par se faufiler là où on ne les attend pas – comme l’ensoleillé Greetings from America, qui se termine sur un solo de saxophone infernal.
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