Sympathie pour le diable
et puissance brute
pour ces durs en cuir.
Si leur patronyme renvoie directement les Lords Of Altamont à l’un des plus sombres chapitres de la carrière des Rolling Stones (le meurtre du jeune Meredith Hunter en plein concert apocalyptique), leur rock’n’roll torrentiel y prend lui aussi ses sources : quelque part entre la naissance des Stooges ou du MC5 et les dérapages salement acidulés du psychédélisme hargneux.
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Dans le sillage du carbonisé Lords Have Mercy, ce quatrième album souligne une fois encore le noble lignage des Californiens. Jake Cavaliere, aristocrate punk et fier par excellence, y caracole pleins gaz à la tête d’une horde, sauvage forcément, mais surtout chromée et brûlante comme un cylindre de Harley.
Garants de toute la mythologie d’un rock en cuir et sang, légataires indiscutables de Steppenwolf ou des Dead Boys (dont ils décalaminent ici le Ain’t It Fun), ces ultimes princes de la Route 666 n’en finissent plus de faire fondre l’asphalte et dominer le chaos.
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