Allergie britannique à Jay-Z ou souvenir des temps boueux : Glastonbury marche toujours, mais ne cartonne plus.
Les nuages, symboliques ceux-là, s’amoncellent au-dessus de Michael Evis, organisateur du gargantuesque Glastonbury : s’il est depuis des années généralement extrêmement difficile, voire impossible, de dégotter des billets pour l’événement, les ventes sont, cette année, « beaucoup » plus lentes. A tel point qu’il restait même, le lendemain de la mise en vente des précieux sésames, quelques tickets en vente -presque une première, et une véritable source d’inquiétude pour les organisateurs.
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Si Evis met la crise relative sur le temps exécrable ayant touché les quelques dernières éditions du festival, d’autres ont expliqué, comme nous vous le racontions il y a quelques jours, que c’est la venue du pourtant génial Jay-Z qui provoquerait quelques remous dans un public très blanc-bec et plutôt friand de rock. Des tonnes de messages courroucés sur divers forums Internet tendrait à confirmer, malheureusement, l’impression.
La rumeur a même couru que Jay-Z, très remonté, s’apprêtait à annuler, purement et simplement, sa venue -bruit rapidement démenti par Evis lui-même. Qui a pourtant compris que malaise malsain il y avait : il a annoncé vouloir, pour la première fois de sa vie, accompagner lui-même une tête d’affiche sur scène pour la présenter à un public tristement récalcitrant.
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