Célèbre pour ses prises de position pro-armes à feu presque autant que pour sa carrière de géant du vieil Hollywood, l’acteur est décédé avant-hier.
Charlton Heston est mort samedi dernier à l’âge de 84 ans, des suites de la maladie d’Alzheimer dont il souffrait depuis plusieurs années. Il avait été l’une des plus grandes stars de l’âge d’or d’Hollywood dans les années 50, notamment grâce aux péplums grandiloquents de Cecil B. DeMille (Les Dix commandements, Ben Hur) et à sa participation à ce qui demeure peut-être le plus grand film d’Orson Welles (La Soif du mal).
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Il était plus tard devenu le visage du film catastrophe seventies de La Planète des singes de Franklin J. Schafner à Soleil Vert de Richard Fleischer, en passant par Earthquake de Mark Robson ou The Omega Man de Ted Post. Il s’était également essayé à une éphémère carrière de réalisateur avec un très académique Antoine et Cléopâtre en 1972, puis dix ans plus tard un nanar d’aventure avec Kim Basinger, La Fièvre de l’or.
Connu dans les années 60 pour son engagement politique en faveur des droits civiques et comme tenant de la cause de Martin Luther King, Charlon Heston était devenu, tandis que sa carrière au cinéma s’estompait, une figure emblématique du conservatisme américain et le président de la National Rifle Association, au point de devenir l’homme à abattre dans le documentaire de Michael Moore, Bowling for Columbine.
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