Avec les frères Gallagher, les tout frais Paddingtons partagent deux compagnons : Owen Morris, producteur du fameux Definitely Maybe, s’est chargé de la réalisation de First Comes First, tandis qu’Alan McGee, fondateur de Creation et expert en fortes têtes (Oasis, Libertines’), les a signés, après les avoir vus lors d’un concert fou. Pourtant, jusque-là, The […]
Avec les frères Gallagher, les tout frais Paddingtons partagent deux compagnons : Owen Morris, producteur du fameux Definitely Maybe, s’est chargé de la réalisation de First Comes First, tandis qu’Alan McGee, fondateur de Creation et expert en fortes têtes (Oasis, Libertines’), les a signés, après les avoir vus lors d’un concert fou.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Pourtant, jusque-là, The Paddingtons n’avaient pas eu beaucoup de bol, grandissant à Hull, une ville du Nord de l’Angleterre, à l’est de York (la folie), récemment élue numéro un dans The Idler Book of Crap Towns, guide des villes les plus merdiques du pays. C’est peut-être ça qui les a poussés à dégainer, (à peine) quelques années après l’adolescence, ce rock bien énervé, presque vengeur, complètement pimpon, qu’on retrouve sur les trois premiers singles du groupe : 21, Some Old Girl et Panic Attack. Trois petits morceaux bien méchants pour mettre le feu chez sa voisine, qui ont suffi à déchaîner les radios anglaises, ravies, pour la cent quatre-vingt-troisième fois cette année, d’avoir déniché la relève des Libertines. On retrouve en effet, chez ces fouines en jeans moulants, la même rage qui animait Carl Barât et Pete Doherty sur leur premier album, sans même évoquer un physique de choc (oh mon dieu le chanteur).
Rien de bien novateur au final, mais de quoi offrir une place de luxe aux Paddingtons dans la nouvelle scène rock anglaise, quelque part entre les survoltés The Rakes et les abrasifs et siphonnés Test-Icicles.
{"type":"Banniere-Basse"}