Avec son immense terrasse de 400 mètres carrés et sa programmation transdiciplinaire et pointue, le Sucre a bien l’intention de booster la vie culturelle lyonnaise. Lyon accueille un tout nouveau centre culturel et artistique: Le Sucre, qui ouvre par ailleurs sa saison estivale, le 28 juin 2013. Le rooftop est installé au coeur du quartier […]
Avec son immense terrasse de 400 mètres carrés et sa programmation transdiciplinaire et pointue, le Sucre a bien l’intention de booster la vie culturelle lyonnaise.
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Lyon accueille un tout nouveau centre culturel et artistique: Le Sucre, qui ouvre par ailleurs sa saison estivale, le 28 juin 2013. Le rooftop est installé au coeur du quartier de la confluence, le nouveau quartier innovant et créatif qui longe la Saône. Ce lieu est perché au dessus de la Sucrière, lieu emblématique de la ville qui, après avoir été investi par les premières éditions des Nuits Sonores, accueille depuis quelques années, la biennale d’art contemporain. Le Sucre se veut être un lieu de partage d’expérience, un tout nouvel espace social qui permet d’héberger tous types de projets artistiques ou événementiels comme des concerts, brunchs, conférences, workshops, ateliers pour les enfants ou encore soirées clubs. Mais la véritable signature du Sucre est sa terrasse de 400m2 , ouverte de mai à septembre qui participe aux temps forts du centre culturel. Elle sera essentiellement utilisée pour les déjeuners et les brunchs du weekend cet été.
Du lundi au mercredi, ce lieu sera réservé aux professionnels et ouvrira ses portes au public à partir du jeudi. Le club sera ouvert tous les vendredis et samedis soirs, il sera également ouvert ponctuellement les jeudis et dimanches soirs. Pour la programmation, elle sera principalement issue de la scène internationale avec des résidences envisagées avec Brodinski, Agoria, Laurent Garnier, James Murphy, Caribou… sans oublier de mettre la scène locale en avant avec ses labels, Bebup, PALMA ou Dawn Records.
Ce n’est pas par hasard si Arty Farty, structure organisatrice des Nuits Sonores s’occupe de ce nouveau projet sur le toit de la Sucrière. Il avait repéré le lieu dès 2002, après avoir été laissé à l’abandon pendant une dizaine d’années, pour l’investir en 2003 avec le festival Arty Farty, matrice des Nuits Sonores. Dix ans après leur première collaboration, Arty Farty retrouve la direction artistique ce lieu avec la ferme intention d’en faire un espace culturel d’envergure.
Trois questions à Vincent Cary, directeur du Sucre, des Nuits Sonores et conseiller artistique à la Gaité lyrique
En quoi le Sucre est-il différent?
Je travaille à la Gaité lyrique depuis 2008, soit trois ans avant son ouverture au public en mars 2011. J’ai beaucoup appris de cette expérience, elle m’a appris à appréhender un lieu transdisciplinaire et à présenter une programmation éditorialisée. Le Sucre est le premier rooftop de Lyon avec une terrasse de 400 m2 sur un bâtiment datant des années 30. Mais surtout, avec ce lieu privé, on veut s’autoriser une programmation pointue pour décrypter le mieux possible les mutations artistiques actuelles.
Quelle est votre ambition pour ce lieu ?
Il y a plusieurs enjeux. Le premier est celui de la crédibilité artistique. On voudrait que les artistes de passage à Lyon aient envie de passer au Sucre, que ce lieu réussisse à rayonner à l’international. Mais, on ne veut pas non plus se fermer à un seul public, on aimerait plaire à la population locale du quartier de la Confluence, encore en pleine construction. Actuellement il héberge seulement 50% de sa population. Les autres 50% vont s’y installer d’ici deux ans. Le Sucre doit devenir le premier lieu de vie de ce territoire.
Que pourra-t-on voir au Sucre cette été ?
Des brunchs, des tournois de ping-pong, nuit des étoiles, d’apéros… Un programme éditorialisé autour du thème de l’été. A la rentrée, on entrera dans un nouveau cycle avec de nouvelles rythmiques, avec la biennale d’art contemporain de septembre à décembre. En janvier, on entrera dans une nouvelle séquence plus hivernale, il est important de garder en tête que le programme puisse s’adapter aux cycles.
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