Et si c’était avec ce mix que les deux Anglais allaient enfin gagner leurs galons d’électroniciens ? Le cul entre deux chaises depuis ses débuts (l’album electro-dub-ska Dead Elvis), Death In Vegas a longtemps hésité à se positionner entre ses textures électroniques et ses fantasmes rock illustrés par ses invités, d’Iggy Pop à Paul Weller. […]
Et si c’était avec ce mix que les deux Anglais allaient enfin gagner leurs galons d’électroniciens ? Le cul entre deux chaises depuis ses débuts (l’album electro-dub-ska Dead Elvis), Death In Vegas a longtemps hésité à se positionner entre ses textures électroniques et ses fantasmes rock illustrés par ses invités, d’Iggy Pop à Paul Weller. Si une étape avait été franchie avec l’album Satan’s Circus de l’an passé, à la fois manifeste instrumental et hommage à peine voilé au krautrock, Richard Fearless et Tim Holmes viennent aujourd’hui démontrer que leurs yeux ne sont désormais plus rivés que sur les côtes électroniques.
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A l’heure où bon nombre de DJ prennent un malin plaisir à puiser dans l’énergie et les classiques du rock pour bodybuilder leurs mixes, les deux de Death In Vegas ont choisi de rendre hommage à leurs titres favoris de la techno d’hier et d’aujourd’hui. Leur univers, représenté par trois extraits de Satan’s Circus et par un remix de leur Natja, se marie à la perfection à une sélection minimale, sombre, acide et plutôt pointue : Matthew Johnson, Alex Smoke, Solvent, Wighnomy Brothers ou encore John Dahlbäck côtoient quelques incunables tels un Cybotron (alias Juan Atkins) de 1983 ou un bel hommage à Kraftwerk sur leur propre Zugaga aux nappes pompées à Trans Europe Express : kolossal.
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