Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent. Après New York, deuxième étape du train infernal de la fashion week de l’autre côté de l’Atlantique à Londres. Cara s’instagramme sur le podium http://www.youtube.com/watch?v=0SdMcvtuHyE L’enfant terrible de la mode anglaise n’est plus en backstage comme ce fut le cas à une époque. Elle s’appelle […]
Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent. Après New York, deuxième étape du train infernal de la fashion week de l’autre côté de l’Atlantique à Londres.
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Cara s’instagramme sur le podium
http://www.youtube.com/watch?v=0SdMcvtuHyE
L’enfant terrible de la mode anglaise n’est plus en backstage comme ce fut le cas à une époque. Elle s’appelle Cara Delevingne et pèse 40 kilos tout mouillé. Entre les shootings et les soirées sans fin, la teigne figure en tête d’affiche sur les podium des fashion week. Quand elle défile pour Chanel, la maison lui colle même un garde du corps/nounou qui l’empêche de trop se disperser. On l’aime ou on la déteste, mais elle ose. Son dernier coup : jaillir des backstages du défilé Giles son smartphone à la main et claquer un selfie sur le catwalk. Easy.
The (CK) one
Tournons nous vers le premier de la classe, celui qui rafle tous les prix depuis quelques années. Véritable chouchou de ces dames, l’écossais Christopher Kane continue son petit bout de chemin. Dans son dernier défilé, il réussit l’exploit de rendre sexy et féminine une des matières les plus surtraitées de ces dernières années, tous niveaux de mode confondus : le nylon noir. À la fois brillant et ultra-léger, il se retrouve en fronce marquant la taille d’une robe texturée, bouffant sur une chaussure à talon, ou en robe doublée de fourrure claire aux manches. Comme si ça ne suffisait pas, Chris claque une série de robes “livre ouvert” signatures. Frais et moderne à souhait. On a déjà hate du prochain défilé de l’autre CK.
Mémoire collective
Il y a des fois où les créateurs s’inspirent d’une micro référence et l’extrapolent à une collection, et d’autres où le thème de la saison s’inspire de la culture populaire. À Londres, ils étaient quelques uns à avoir choisi cette option. Ryan Lo, ses pom-pom et cowgirls armées de pistolets en plastoc. Ashish et ses mini-miss collégiennes d’1m80 montées sur Buffalo. Les silhouettes R’n’B inspirées des TLC avec nombril à l’air et bande élastiquée brandée de Nasir Mazhar. L’Angleterre d’après-guerre inspirée de l’enfance de Vivienne pour Vivienne Westwood Red Label. Souvenirs, souvenirs.
J.W. à tatons
Collection après collection, le débat enfle. L’obsession de J.W. Anderson de créer des volumes et des proportions inattendues génère une fournée de détracteurs. Sa dernière livraison femme pousse encore un peu plus loin cette logique. Sa muse Leona “Binx” Walton ferme la marche et incarne l’androgynie propre au boulot du créateur irlandais. Ses manipulations l’amènent à jouer avec les coupes, les découpes, les plis et à tenter d’imaginer le futur de la mode. On en reparle dans dix ans.
Vaincre le mauvais temps à l’anglaise
Il est intéressant de se tourner vers l’Angleterre quand il s’agit de parler de vêtements d’automne et d’hiver, étant donné que le mauvais temps y est une expérience quotidienne. Sous la houlette d’Alasdhair Willis (designer et accessoirement mari de Stella McCartney), la marque de bottes Hunter Original vient de rejoindre la liste des marques anglaises spécialisées dans l’outerwear qui défilent. Les flaques qui recouvraient le podium posaient le décor typiquement anglais, auquel les cirés et les K-way apportaient une réponse 100% étanche. Ces pièces rejoignent directement les mailles revisitées, Pringle of Scotland et l’imper revisité par Burberry dans le dressing indispensable pour protéger contre le froid et le crachin anglais.
Par Gino Delmas et Al Polletino
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