Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent. Le logo à abattre Dans la rubrique des fringues polémiques, c’est le logo de la marque anglaise BOY London qui, depuis peu, navigue en eaux troubles. Tout a commencé avec des clients qui ont bloqué sur l’aigle du logo, et sur sa ressemblance frappante avec […]
Chaque vendredi, cinq actus mode servies sur un plateau d’argent.
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Le logo à abattre
Dans la rubrique des fringues polémiques, c’est le logo de la marque anglaise BOY London qui, depuis peu, navigue en eaux troubles. Tout a commencé avec des clients qui ont bloqué sur l’aigle du logo, et sur sa ressemblance frappante avec l’aigle flottant au fronton du troisième Reich. Scandalisés, ils demandent depuis le retrait des fringues arborant l’aigle, voire de la marque tout court, et en bonus Rihanna sur un bûcher. Pourtant, rien de nouveau sous les tropiques. Comme souvent avec le mouvement punk, la marque lancée en 1977 par les deux gars d’Acme Attractions, un des shops à deux pas de Sex (le repaire de Malcolm McLaren et Vivienne Westwood) sur Kings Road, joue la provoc’ à plein régime. Tous les symboles, même les plus blacklistés, sont détournés, c’est la clé de voûte de l’imagerie punk. Des tee-shirts et des sweats siglés des trois lettres et d’un aigle aux ailes déployées ont ainsi été portés par toute une frange de la jeunesse londonienne, consciente du détournement. Bizarrement, la marque (qui a depuis changé de propriétaire), n’a pas assumé l’impertinence de ses créateurs et a plaidé l’emprunt à l’empire romain. Et Malcolm McLaren se retourne dans sa tombe.
Les grandes maisons partent en croisières
Cette année, c’est donc Dior qui a ouvert le bal des défilés croisière. Ces collections intermédiaires claquées par les mastodontes du luxe (ou aspirants) pour revigorer leur vestiaire avec des fringues disponibles un peu après la rentrée. Ça se passait à Brooklyn, New York, dans un chantier naval. La plupart des invités avaient sauté dans un bateau-navette pour venir admirer les silhouettes tout en fluidité inspirées des carrés de soie, pensées par Raf Simons. À l’autre extrémité du globe, Chanel enchainait ce mercredi avec son défilé “cruise” à Dubaï. Dans un décor des mille et unes nuits, posé par le thème de cette collection gorgée d’exotisme oriental façon Martin Parr (maxi-brushing, tiares et faste suranné mais charmant), Karl plantait ce mercredi son drapeau dans la baie de Dubaï. Attention, la croisière Vuitton arrive ce samedi en direct du Rocher, Place du palais. Rien que ça.
Les ptits vieux stylés
http://www.youtube.com/watch?v=-baPw-bE_Ec
“Des dames avec du style et de l’âge”. Le sous-titre du blog Advanced Style annonce la couleur. Son fondateur Ari Seth Cohen s’était spécialisé dans les excentriques New-Yorkaises avec quelques dizaines de bornes au compteur. Après un bouquin, le blogueur sort cette semaine avec Lina Plioplyte un documentaire sur ces gang de vieilles élégantes qui préfèrent les chapeaux originaux au bridge. Bon, elles n’ont pas le monopole de l’élégance, et les papys font de la résistance. Voilà, on sait comment on veut vieillir.
Shopping-list des champions
À chaque fin de saison, de nombreux supporters laissent la fierté de leur club guider leurs choix au moment de se saper. C’est comme ça qu’on se retrouve avec un maillot en imitation denim, un casque PSG x Beats by Dre, ou une tunique orange fluo qui se marie moyen avec ses Converse. OK pour afficher fièrement votre suprématie, mais pourquoi ne pas essayer d’apporter un peu de finesse en optant pour la manière douce ? Si les absolus du Bayern seront les seuls autorisés à arborer leur nouveau maillot domicile, les mordus de la Juventus peuvent se reporter sur cette chemise Levis Vintage et ceux du PSG sur ce bob Thom Browne. Pour les fans des Citizens, on vous a concocté une wishlist sur la base de la couleur phare de l’autre club de Manchester.
Collection gala
Les tapis rouges s’enchainent et les robes de gala font jaser dans le bon comme dans le mauvais sens. Alors que se tenait la semaine dernière le feu d’artifice du Gala du Met(ropolitan Museum) sous la curatelle d’Anna Wintour, hommage était rendu au créateur Charles James. Couvert de louanges par feu Cristobal Balenciaga et Christian Dior, dont il aurait inspiré la ligne, réputé pour ses incroyables robes de tapis rouges, le créateur anglo-américain a marqué son époque avant de faire faillite en 1958. Comme un symbole, c’est le producteur Harvey Weinstein, une des figures du Hollywood actuel, qui serait sur le point de relancer la marque chérie par le tout Hollywood du milieu du XXe siècle. Tapis rouge toujours, on attendait au tournant celui de la montée des marches de Cannes. Zoé Saldana et Sofia Coppola ont fait mouche, Nicole Kidman ou Karlie Kloss un peu moins. Évidemment, une bonne tenue doit faire bonne impression avant et pendant la cérémonie, mais aussi permettre une grande liberté de mouvement durant l’after party. Et, l’alcool coulant à flot, les embrouilles qui s’ensuivent. Notamment rouer de coup de pied son beauf dans un espace confiné.
Par Gino Delmas & Al Polletino
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