De grands noms de la consommation ont repris la morsure de Luis Suarez pour faire la promotion de leur produits sur les réseaux sociaux, invitant l’attaquant uruguayen à manger autre chose que de l’Italien. Brésil, 24 juin. A la suite d’une altercation avec l’attaquant uruguayen Luis Suarez, le joueur italien Giorgio Chienelli, le visage marqué […]
De grands noms de la consommation ont repris la morsure de Luis Suarez pour faire la promotion de leur produits sur les réseaux sociaux, invitant l’attaquant uruguayen à manger autre chose que de l’Italien.
Brésil, 24 juin. A la suite d’une altercation avec l’attaquant uruguayen Luis Suarez, le joueur italien Giorgio Chienelli, le visage marqué par l’horreur, relève son maillot pour exposer aux caméras la marque de dents imprimée sur son épaule : Suarez l’a clairement mordu.
L’image fait le tour du web, dont le réseau Twitter sur lequel de grandes marques s’emparent de l’attaque pour faire la promotion de leurs produits. Si certaines interpellent directement le joueur (« Hé Luis Suarez, la prochaine fois que tu as faim, prends un Snickers » peut-on lire sur le compte Twitter de la marque), d’autre jouent sur l’expression « manger italien », notamment les marques d’hygiène buccale : « Mâchez du Freedent, pas des joueurs de foot » conseille Freedent, alors que la gamme de rince-bouche Listerine « recommand[e] une bonne gorgée après une bouchée d’Italien. »
Le joueur n’en est pas à sa première bouchée : en novembre 2010, Suarez se fait suspendre pour avoir mordu l’épaule d’Otman Bakkal, un adversaire du PSV Eindhoven. Trois ans plus tard, c’est Branislav Ivanivic du Chelsea qu(‘)i(l) déguste.
Si les marques y voient un coup de buzz, le monde du football crie au scandale. « Ce n’est pas la première fois, ce n’est pas la deuxième fois, c’est la troisième fois qu’il mord un joueur sur un terrain de foot devant des millions de spectateurs. C’est inacceptable, » déclare l’ancien capitaine de l’équipe d’Angleterre Alan Shearer au quotidien australien The Daily Mail. Quant au tabloïd britannique The Sun, il le qualifie simplement d’ « animal »
Un joli coup de pub pour les marques ayant sauté sur l’occasion, mais moins pour le joueur incriminé : la FIFA annonce aujourd’hui que Suarez est suspendu pour 9 neuf match et banni du football quatre mois. Un Snickers de consolation ?