Répondant au souhait d’Eisenstein de voir composer régulièrement une nouvelle musique pour son film, les Pet Shop Boys, définitivement vaccinés contre la peur du ridicule, se sont attaqués au Cuirassé Potemkine. Présentée pour la première fois l’année dernière à Londres devant 25 000 spectateurs, leur BO a ainsi transformé Trafalgar Square en plus grande salle […]
Répondant au souhait d’Eisenstein de voir composer régulièrement une nouvelle musique pour son film, les Pet Shop Boys, définitivement vaccinés contre la peur du ridicule, se sont attaqués au Cuirassé Potemkine.
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Présentée pour la première fois l’année dernière à Londres devant 25 000 spectateurs, leur BO a ainsi transformé Trafalgar Square en plus grande salle d’art et essai du monde. Certes, le Battleship Potemkin du duo ne risque pas de révolutionner grand-chose avec ses longues nappes synthétiques matinées de cordes qui rappellent le Giorgio Moroder de Midnight Express ; encore que greffer de l’eurodance (The Squadron) sur une œuvre généralement présentée avec la Cinquième de Chostakovitch relève bien d’une certaine démarche de rébellion. Mais le fan saura dénicher, çà et là, un peu de cette précieuse mélancolie que les Pet Shop Boys distillent depuis deux décennies sous couvert de superficialité (No Time for Tears et ses chœurs soviétiques recyclés de Go West ; After all).
Un petit blini donc, en attendant leur prochain album, produit par Trevor Horn, qui doit renouer avec les fastes de la période It’s a Sin.
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