Le prodige du folk psyché,
dans la lignée (brisée)
de Neil Young ou Nick Cave.
Sur Smoke Ring for My Halo, c’est la guitare qui guide le pas, libre et décomplexée. Elle déambule crânement dans les contrées folk, blues, psyché et rock, tissant sur son passage un univers complexe de sonorités pures, vierges.
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La voix du jeune Américain y flotte, bohème, laissant filtrer des angoisses intimes, probablement marinées dans son enfance étouffée entre dix frères et soeurs au fond d’une banlieue de Philadelphie.
Affranchi des déflagrations de rage sourde des disques précédents, plus proche du Velvet Underground final dans son indolence, Smoke Ring for My Halo joue crûment dans les coeurs et cultive l’équilibrisme. Une simple chiquenaude pourrait faire basculer l’ambiance générale de la profonde plénitude à la solitude la plus aiguë.
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