C’est du côté de Psychocandy de Jesus & Mary Chain que Chain Gang of Love, recueil de pop noisy, avait laissé nos oreilles il y a deux ans. C’est vers la Californie que se penchent aujourd’hui les pourtant Danois The Raveonettes ? deux musiciens avec des looks et des noms plus glamour tu meurs (Sune […]
C’est du côté de Psychocandy de Jesus & Mary Chain que Chain Gang of Love, recueil de pop noisy, avait laissé nos oreilles il y a deux ans.
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C’est vers la Californie que se penchent aujourd’hui les pourtant Danois The Raveonettes ? deux musiciens avec des looks et des noms plus glamour tu meurs (Sune Rose Wagner et Sharin Foo). Pretty in Black, leur deuxième album, est plus pop que son prédécesseur, et ses guitares remontent encore plus loin dans le temps. Mélange de pop sixties et de pop sexy, les Raveonettes jouent aujourd’hui ce que l’on est en droit d’appeler de la pop sexties, comme sur cette chouette reprise de The Angels (My Boyfriend’s Back) ou encore Here Comes Mary, petite sœur scandinave, en moins sage, du All I Have To Do Is Dream des Everly Brothers. Plus tard, c’est même Ronnie Spector ? ancienne femme du filou ? qui vient poser sa voix fascinante sur Ode to L. A., probablement le plus chouette morceau de l’album, plein de chœurs pour rouler en Ford Mustang.
Rod Stewart avait dit un jour qu’il aimait faire l’amour à sa guitare. Il est possible que les Raveonettes l’aient entendu. Plus sensuelle que jamais, leur pop, produite par Richard Gottehrer (Blondie), ressemble à un ébat entre la voix de la demoiselle et la guitare langoureuse du damoiseau. Pour preuve : Seductress of Bums, et sa conclusion lascive, ou le rythme nonchalant de Love in a Trashcan, un morceau qui aurait pu sauver pas mal des derniers albums des Stones.
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