Les inRocKs s’associent à Monabanq autour de Care Initiatives, une opération qui fait passer les gens avant tout. Première idée sous les projecteurs, Gamping, une jeune entreprise mettant en relation campeurs et particuliers propriétaires de jardins pour
du camping nouvelle génération.
C’est en oubliant un jour ses clés en rentrant d’un voyage que Joseph Leopold, l’un des trois fondateurs de Gamping (mot-valise né de l’association entre « garden » et « camping »), a eu l’idée d’installer sa tente dans son jardin : « Il y a des millions de jardins… Et si je plantais ma tente chez des particuliers ? J’étais à l’époque dans ma dernière année d’études, j’adore le camping, la nature, le voyage, je voulais monter un site web, je me suis dit que ce projet était pour moi. » Le début d’une grande histoire.
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Fondée en 2014 avec ses associés Louis-Xavier Vignal et Pierrick Boissel, Gamping propose aujourd’hui plus de 8000 emplacements chez l’habitant, et cela partout dans le monde : « J’ai commencé par démarcher par téléphone des personnes qui avaient un jardin, je contactais des maisons d’hôtes pour leur présenter mon idée. Le début était un peu difficile, le site avait peu d’annonces, donc les gens se demandaient à quoi le ‘gamping’ pouvait ressembler. Ils commençaient par me dire non, puis me rappelaient trois heures après et acceptaient de se lancer dans l’aventure. Petit à petit, je suis arrivé à une quarantaine de terrains, et nous avons eu un article dans Le Parisien. ».
Une façon de redonner ses lettres de noblesse à cette solution d’hébergement, un peu ringardisée par le temps : « Pour moi, le camping évoque en France surtout le film du même nom, et je ne voulais pas dégager cette image. Je voulais proposer une alternative un peu plus nature et aventure. Il fallait donc trouver un autre nom, et c’est ainsi que Gamping s’est imposé ». Ici, pas de douches collectives ou d’élections de miss camping : avec un maximum de vingt personnes (et six emplacements) par terrain, le camping revient ici à ses origines, une communion avec la nature et l’amour des grands espaces : « Je vois plus les campings comme des villages vacances où on cherche à faire la fête. Avec Gamping, on dépoussière l’idée de camper, qui peut aussi servir les campings traditionnels, même s’ils n’ont pas besoin de nous pour avoir des fans en France. C’est toujours bien d’avoir de nouveaux concepts. Pour revenir à la concurrence, beaucoup se plaignent que les campings possèdent dorénavant plus de place pour les bungalows et les mobiles home. Les campings diminuent eux aussi les emplacements pour les tentes. Nous les recréons ailleurs. »
La dimension sociale n’est néanmoins pas à exclure : Gamping permet de mettre en relation les campeurs et les hôtes, toujours disponibles pour dévoiler leurs meilleures adresses dans la région : « Beaucoup de personnes sont en rase campagne et même si elles sont contentes de se faire un peu d’argent, le plaisir vient surtout de rencontrer de nouvelles personnes. Les agriculteurs font le même constat, et nous disent qu’ils ne peuvent pas voyager, mais que de cette façon le voyage vient à eux. Certains amènent ou laissent un cadeau, il y a de nombreux échanges qui se font. La force de Gamping, c’est que les hôtes ne le font pas que pour l’argent, mais aussi pour la rencontre. »
Dorénavant disponible dans plus d’une quarantaine de pays, allant de l’Australie à la Lettonie, sans oublier les plus belles régions de France, Gamping invente le tourisme collaboratif, qui remet au centre les beaux paysages et le contact entre les gens. Que vous soyez en camping-car ou en tente, ou même sans solution d’hébergement (certains hôtes vous prêtent le matériel adéquat), Gamping s’impose comme une nouvelle initiative, originale et humaine, pour voyager et découvrir le monde à travers les yeux de ceux qui l’habitent.
Plus d’informations sur le site gamping.fr
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