Victime d’une vague de cyberharcèlement à la suite de son apparition dans la cérémonie d’ouverture des JO, le 26 juillet dernier, l’artiste a annoncé porter plainte contre X.
Face à la violence de certain·es internautes, elle s’en remet à la justice. “Depuis la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, l’artiste, DJ et activiste Barbara Butch fait l’objet d’une campagne de cyberharcèlement et de diffamation dont la violence est inouïe”, peut-on lire dans une lettre écrite par son avocate et publiée sur son compte Instagram le 29 juillet. “Menacée de mort, de torture et de viol, elle est également visée par de nombreuses injures à caractère antisémite, homophobe, sexiste, et grossophobe”, poursuit cette dernière.
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Barbara Butch faisait ainsi partie du tableau “Festivité”, aux côtés de danseur·ses, de drag queens et de performeur·ses sur la passerelle Debilly – rejoint·es à un moment par Philippe Katerine, grimé en Dionysos. Une scène identifiée par beaucoup comme une parodie de la Cène – soit le dernier repas du Christ avec ses apôtres –, et considérée par certain·es comme “blasphématoire”.
“N’en déplaise à certains, j’existe”
“Barbara Butch dénonce cette haine abjecte, déversée par écrans interposés à l’encontre de ce qu’elle est, de ce qu’elle représente, de ce qu’elle défend”, ajoute son avocate. De son côté, la DJ reste flegmatique. “N’en déplaise à certains, j’existe. Je n’ai jamais eu honte de qui je suis et j’assume tout”, inscrit-elle dans la légende qui accompagne sa publication, ajoutant que “toute [sa] vie, [elle a] refusé d’être une victime”.
Et de conclure : “Je n’ai pas peur de ceux qui se cachent derrière un écran, ou un pseudonyme, pour vomir leur haine et leurs frustrations. Je les combattrai sans jamais trembler.”
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