Mélodies éclatantes
et arrangements en or
sur le second album
des Normands. Critique et écoute.
Issu de la prolifique scène normande (Concrete Knives, The Lanskies, Da Brasilians), Kim Novak a récemment rejoint une autre grande écurie de France. C’est acoquinés avec l’excellente tribu clermontoise Kütu Folk (The Delano Orchestra, Leopold Skin) que les Français publient The Golden Mean, délaissant les références cold-wave des débuts pour leur préférer un son plus chaleureux, plus large.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
The Golden Mean s’ouvre ainsi sur un Comfort en forme de grande cavalcade : joignant les mélodies vaporeuses de Grizzly Bear aux arrangements terrestres de Tinariwen, Kim Novak quitte la table, devenue sinistre, d’Interpol, et s’invite à celle de Local Natives (Montego Bay).
En découle un déluge d’arpèges en cascade, de couplets crooner (Glory) et de petits tubes en or (Love Affair). The Golden Mean a beau signifier “le juste milieu”, on préférera le traduire ici par mean d’or.
{"type":"Banniere-Basse"}