Pour Patrick Zimmer, le Hambourgeois solitaire de Finn, la pop-song n’a jamais été une question de muscles, de testostérone, de frime. Non : juste un artisanat intime et sensible, tel que pratiqué autrefois par Brian Eno ou Peter Hammill et aujourd’hui par Thom Yorke ou Múm. C’est sur une couche moelleuse et pastel de rythmes […]
Pour Patrick Zimmer, le Hambourgeois solitaire de Finn, la pop-song n’a jamais été une question de muscles, de testostérone, de frime. Non : juste un artisanat intime et sensible, tel que pratiqué autrefois par Brian Eno ou Peter Hammill et aujourd’hui par Thom Yorke ou Múm.
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C’est sur une couche moelleuse et pastel de rythmes brisés, de cordes raides et d’électronique claire qu’il couche ses chants fragiles mais pas malingres : car Finn reste un véritable songwriter, qui refuse ? au contraire de trop de plumes venues de l’electronica ? de se dissimuler derrière des écrans de fumée (savantes textures, multicouches de sons acoustiques et électroniques).
Beaucoup moins vaporeuse et éphémère qu’elle n’y paraît, cette pop onirique réussit ainsi à imposer ses petites humeurs, à s’emparer de l’espace, que ses langueurs prennent en otage : on pensait à un brouillard vite dissipé, le smog s’installe.
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