Un·e invité·e se dévoile en répondant à nos questions indiscrètes. Aujourd’hui, Charlotte Lebon, à l’affiche de “Niki”, le premier film de Céline Sallette qui retrace la vie de l’artiste Niki de Saint Phalle.
Comment le fait que vous soyez vous-même artiste-plasticienne vous a aidé pour ce rôle ?
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Ça m’a aidée pour les gestes, je n’ai pas eu besoin de les apprendre. Le fait d’utiliser la création comme une sorte d’exutoire, c’est aussi un sentiment que je comprends parfaitement, donc je n’ai pas eu de mal à me plonger dedans.
C’est fou de voir à quel point vous ressemblez à la vraie Niki de Saint Phalle !
C’est drôle parce qu’il y a 10 ans, on m’envoyait, depuis les réseaux sociaux, une interview très connue d’elle sur l’INA en me disant que je lui ressemblais.
Comment s’est passé le tournage ?
Je peux affirmer sans aucune hésitation que c’est ma plus belle expérience de tournage. C’est le premier film de Céline Sallette, mais étant actrice depuis longtemps, elle a déjà un bagage important en termes de direction d’acteur·rices.
Si vous pouviez réaliser le biopic de quelqu’un ?
J’avais cherché à obtenir les droits du livre autobiographique de Sylvia Plath La Cloche de détresse, mais c’était déjà pris.
Qu’est-ce qui vous inspire en ce moment ?
Je suis actuellement en tournage en Thaïlande, et j’essaie d’écrire mon prochain film mais je n’y arrive pas du tout. Comme il sera inspiré de ma propre enfance, je pense que le fait d’être aussi loin me bloque.
Vous avez un conseil de survie pour Cannes ?
Ce qui est dur avec Cannes, c’est que c’est à la fois plus grand festival de cinéma au monde avec tout ce que ça a de merveilleux, et en même temps, un lieu où l’exercice du narcissisme est à son apogée. Donc mon conseil serait de ne pas trop se faire happer par ça.
Niki de Céline Sallette, avec Charlotte Le Bon, John Robinson (France). Un Certain Regard.
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