James Cameron continue la lucrative adaptation en trois dimensions de ses films .
« 29 août 1997 : le jour où Skynet a été activé pour la première fois. 29 août 2016 : le jour où vous avez découvert l’affiche de « Terminator 2″ en 3D, qui sortira au cinéma en 2017. »
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C’est par cette formule à la tournure prophétique que la page Facebook dédiée à Terminator a annoncé la sortie prochaine du deuxième volet de la saga portée par Arnold Schwarzenegger, mis en scène par James Cameron et sorti en 1991, dans une version en relief. Précisons qu’il s’agit d’un passage en relief effectué à-posteriori grâce à des logiciels d’effets spéciaux, alors qu’une 3D opérée dès le tournage recourt à un procédé optique impliquant deux caméras et dérivé de la vision binoculaire humaine.
Ce deuxième volet de la franchise initiée en 1984, sous-titré Le jugement dernier, offrait une relecture à la fois plus spectaculaire et plus accessible du premier volet, confrontant le T800 campé par Schwazenegger et cette fois protecteur de Sarah et John Connor à une version de robot plus aboutie, le T1000. Ensemble, les deux humains et la machine allaient tenter d’empêcher la fin du monde en stoppant l’inventeur du programme de sécurité militaire Skynet avant-même qu’il ne l’imagine.
James Cameron a déclaré que cette nouvelle version « augmentée » du film deviendrait la version de référence, et qu’elle ravirait aussi bien les néophytes que les fans de la saga. Si le relief, hormis en Chine, attire de moins en moins les foules (qui se plaignent du surcoût engendré en salles, d’une vision parfois physiquement désagréable et d’une relative absence d’intérêt artistique), le cinéaste est réputé comme étant, sinon l’un des maîtres modernes de cette technique, un de ses plus grands promoteurs.
En 2009, son blockbuster Avatar, plus gros succès au box-office de tous les temps (si on ne prend pas en compte l’inflation), qui exploitait le relief de façon révolutionnaire à l’aide de nouvelles techniques développées spécialement pour le film, avait remis la 3D au goût du jour et entraîné une frénésie de tournages et de post-conversions en relief. Le réalisateur avait également ressorti Titanic en 3D pour les 100 ans du naufrage du paquebot, permettant au film déjà culte d’engranger un milliard de dollars supplémentaires dans le monde. Gageons que le re-lifting du Terminator lui fera gravir lui aussi les sommets du box-office.
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