Courageuse tentative de rock maigre en français : beaucoup de mots, de maux. Critique et écoute.
Les ambiances, soulignées d’une guitare patraque, lancinante, éplorée, évoqueraient l’étonnant croisement entre le rock américain efflanqué de Smog et une certaine idée de la chanson littéraire française, de Dominique A à Arthur H. Les mots sont rares, les phrases laconiques, les constats terribles : pas ce qu’on appelle du ska festif.
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Le problème ne vient pas de ces longs soupirs entre deux notes, de ces constructions patientes qui doivent plus au jazz qu’au rock : plutôt de l’absence de musicalité de cette langue de trop de mots, volubile quand la musique, elle, se contente de la bile.
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