Le folk imposant et sophistiqué d’un jeune Français. Critique et écoute.
A la fois douce et exaltée, pudique et insolente, la voix de ce jeune Français est un délice rare ici. C’est plutôt d’Angleterre, de Ben Howard à Tom McRae, que viennent d’habitude ces timbres écornés et voluptueux, traînant des tongs sur un folk complexe mais jamais douloureux, serein même dans le noir.
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Car qu’il se love ouvertement dans la solennité de Leonard Cohen (Stitches) ou les tourments turbulents de Radiohead (AbCity#2), Yalloh ne vient jamais les mains vides, apportant à ces festins nus sa sensibilité pop, le faste d’arrangements qui préfèrent Lou Reed à l’aride.
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