Un·e invité·e dévoile en répondant à nos questions indiscrètes. Aujourd’hui Lukas Dhont, réalisateur qui avait obtenu le Grand Prix du Festival de Cannes en 2022 avec son film “Close” et président du jury de la Queer Palm 2024.
Que représente pour vous la Queer Palm ?
C’est un prix qui parle de nouvelles possibilités, de nouvelles formes d’identités, c’est un prix rock’n’roll. Le cinéma queer pour moi n’est pas uniquement quelque chose qui aborde l’orientation sexuelle et le genre, c’est aussi une nouvelle forme de cinéma en soi, qui apporte de nouveaux codes et de nouvelles normes, avec une idée de transgression.
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Qu’avez-vous ressenti quand on vous a proposé de présider le jury de la Queer Palm ?
J’étais très fier. Assumer ma queerness fait partie d’un long processus dans mon parcours personnel et l’idée de l’assumer aussi ouvertement aujourd’hui est très important pour moi, surtout dans le contexte politique actuel.
Une Queer Palm qui vous a marqué ?
L’Inconnu du lac de Guiraudie, c’est un film qui m’accompagne au quotidien.
À 3 heures du matin vous faites quoi à Cannes ?
Je vérifie le DCP (la copie d’un film destiné à être projetée) du film que je présente.
Un souvenir précieux que vous avez de Cannes ?
Quand j’étais venu à Cannes pour Girl, et que Benicio Del Toro que j’admire m’a félicité. Il a utilisé des mots très personnels et très justes sur le film qui m’ont beaucoup touché.
Votre premier souvenir de Cannes ?
J’étais venu à Cannes avec Cinéfondation en 2016. J’étais très angoissé et je me rappelle que de voir American Honey d’Andrea Arnold m’avait fait beaucoup de bien.
Quel film attendez-vous le plus cette année à Cannes ?
Julie keeps Quiet du cinéaste belge Leonardo Van Dijl.
Le dernier film que vous avez vu ?
La Chimère d’Alice Rohrwacher, un film mystique et précis en même temps. J’ai adoré.
Votre Queer Palm à vous ?
Orlando de Sally Potter.
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