Finement arrangée et ciselée, de la pop ligne claire venue de Metz. Critique.
The Hardest Step, premier album d’Alone With King Kong, est un disque plein de papillons dans l’estomac, ceux qui accompagnent l’écriture de pop-songs parfaites, où les guitares sont joyeusement entourées de cuivres, d’une harpe ou d’un violoncelle.
Fucked up, par exemple, démontre que le do-it-yourself est une belle façon de se colleter avec les questions existentielles et, à l’écoute des textes impeccables, on pense au Divine Comedy des débuts, au Guided By Voices de toujours. That’s Too Bad rappelle les meilleures heures des Housemartins, les guitare/batterie de The Hardest Step se réclament des Smiths, période Hand in Glove. Le tout forme un album de rêve où le musicien excelle à transformer les couacs des relations humaines en mélodies à l’énergie communicative.