Retour brillant des New-Yorkais, avec
une power-pop qui remplace le Redbull. Critique.
Après un superbe album de reprises (If I Had a Hi-Fi), les New-Yorkais replongent leur power-pop dans un contexte idéal : une salle de répétitions à l’acoustique perturbée par les rumeurs d’un bar situé à l’étage inférieur.
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Afin de retrouver la fraîcheur et l’énergie de ses prestations publiques, le groupe convie le guitariste Doug Gillard (désormais invité permanent), Martin Wenk de Calexico et le producteur Chris Shaw (Wilco). L’ordre de bataille (lâcher la bride à l’ironie facile, courtiser la spontanéité de refrains addictifs) est scrupuleusement suivi et affronte avec bravoure la fatalité de la jeunesse enfuie et la perte des espérances qui va avec.
Surtout, les dix titres démontrent à chaque mesure la capacité de Nada Surf à trousser des mélodies futées, grâce à une science de l’énergie sans brutalité et une synthèse en grand écart (des sixties foisonnantes à l’indie-rock en passant par l’instantanéité du punk). Comme dans chaque album du groupe, on bénéficie de la meilleure chanson des Byrds depuis Fifth Dimension (ici Jules and Jim) et d’une considérable collection d’instants de grâce (No Snow on the Mountain en tête de liste).
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