Le duo post-punk et queer de Brighton dévoile un nouveau single aux paroles introspectives.
“Wonder what my pronouns are / Not that you ever would ask / But nothing ever seems to stick / If my gender is so radical / I’d rather be invisible / If I can never fit the mould” ( “Je me demande quels sont mes pronoms / Non pas que vous demandiez jamais / Mais rien ne semble jamais coller / Si mon genre est si radical / Je préférerais être invisible / Si je ne peux jamais entrer dans le moule”), scande comme un hymne Phoebe Lunny, moitié du duo queer Lambrini Girls, encore et toujours en proie à un post-punk du futur sur son nouveau single Body of Mine. Un titre bouillonnant qui rappellera à certain·es leur prestation mémorable aux Inrocks Festival, où leurs textes incendiaires et leur énergie a décapé le plancher du Centquatre.
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Le groupe de Brighton (avec Lilly Macieira à la basse) n’a pas abandonné la ferveur que l’on retrouve sur God’s Country – vrai camouflet à la monarchie et à l’extrême droite sorti à la mi-février – et évoque cette fois, dans ce nouveau single volontairement introspectif, la question du genre dans un monde de plus en plus binaire. “Alors que beaucoup de nos chansons sont des critiques de problèmes de société, Body of Mine est un peu plus personnel. Ce morceau parle du fait d’essayer de se connecter à son identité de genre, de comment on peut ne pas sentir totalement soi-même, et du combat que cela peut être d’essayer d’y arriver”, développe le duo dans un communiqué. Dans la foulée, les deux titres Body of Mine et God’s Country sont sortis en physique, en format vinyle 7 pouces. Lambrini Girls se prépare notamment à ouvrir la tournée d’Amyl and the Sniffers aux États-Unis.
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