Le film d’horreur “Dans le noir”, sans blockbusters franchisés pour le concurrencer, crée la surprise en prenant la première place de ce box-office premier jour France.
Porté par une campagne de promotion extrêmement agressive, le film d’horreur Dans le noir fait une entrée fracassante au box-office en attirant dans les salles obscures et malgré la canicule 60 167 amateurs de frissons pour 190 salles, soit une moyenne de 317 spectateurs par copie.
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Le premier long métrage de David F. Sandberg, développement efficace de son court-métrage Lights Out revenant à grand renfort de jump scares aux origines quasi-séminales du film d’horreur – la peur du noir – assure à Warner Bros. son second succès de l’été après Suicide Squad. La formule magique du producteur James Wan, spécialiste des films d’horreur à petit budget transposant un imaginaire gothique et paranormal dans un environnement contemporain, prouve encore une fois son incroyable efficacité financière.
Sa dernière production, Conjuring 2 : Le cas Enfield (2016) ayant terminé à 1 500 000 entrées en France pour un démarrage légèrement plus faible, il ne fait aucun doute que Dans le noir tirera sa révérence en ayant terrorisé au moins 2,5 millions de spectateurs.
A la deuxième position, le film d’anticipation Nerve, hybridation d’Hunger Games et de Black Mirror saupoudrée de romance teen movie distribué par Metropolitan Films, crée la surprise en attirant 48 793 curieux pour 295 écrans, soit une honorable moyenne de 165 spectateurs par copie. Sans être mirobolant, ce chiffre est très satisfaisant et presque inhabituel pour un film n’appartenant à aucune franchise, porté par deux acteurs presque inconnus et dont la promotion a été relativement discrète. Avec ce beau démarrage, le film d’Ariel Schulman et Henry Joost peut espérer finir sa carrière autour du million d’entrées.
Avec 38 362 entrées sur 270 écrans et une moyenne de 142 spectateurs par copie, la pochade comico-policière d’Universal Agents presque secrets, portée par Dwayne « The Rock » Johnson, effectue un démarrage moyen, prouvant que le seul nom de l’acteur ne suffit pas à assurer le succès d’un film, surtout quand il est précédé par des critiques presse et spectateurs très mitigées.
Rester Vertical, le nouveau film d’Alain Guiraudie présenté à Cannes, produit par Les films du losange et porté par une critique presse élogieuse, a attiré 6 982 curieux sur 108 copies. Ce chiffre confirme que le réalisateur a changé de catégorie depuis L’Inconnu du lac il y a trois ans, et est désormais à l’abri des scores très confidentiels de ses films antérieurs. Si le précédent opus avait construit son succès sur la durée et grâce à un bouche-à-oreille favorable, ses scores au démarrage étaient sensiblement identiques, laissant présager que Rester vertical pourra frôler les 100 000 entrées.
On notera enfin que ni Mimosas d’Olivier Laxe, ni Hôtel Singapura d’Eric Khoo, dernières réalisations d’auteurs très soutenus par la critique, ne parviennent à véritablement trouver leur public.
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