Un album de chambre, mais de chambre avec vaste vue. Critique.
Le premier album de l’Italo-Londonien Mauro Remiddi est l’œuvre d’un garçon solitaire. Ce que l’on appelle communément, donc, un “album de chambre”. La sienne, en visite libre sur le beau Strange Weekend, vaguement chill, un peu wave, tranquillement expérimental mais finalement très pop, est changeante comme ses fantasmes.
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On y trouve, selon les humeurs, des lits pour la sieste ou des matelas pour rêver, des recoins pour s’enlacer ou une chambre froide pour l’isolement, des fenêtres sur cours grises ou des vues sur océans bleus. On y trouve, surtout, une poignée de morceaux parfaits – le doux et mybloodyvalentinesque Drifting in and out, le ravissant Shapeless & Gone, les très Beach House The End of Silence ou Unless You Speak from Your Heart. Etrange week-end, et belles semaines en perspective.
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