Le festival californien, lequel fait vibrer chaque année le désert d’Indio, a ouvert les hostilités de sa 23ème édition ce week-end. Retour sur une poignée de faits marquants.
Justice amorce sa tournée internationale
Une tournée qui s’ouvre en grande pompe. À la veille de la sortie d’Hyperdrama, nouvel album de Justice à paraître le 26 avril chez Ed Banger Records, l’illustre duo français a électrisé le public de Coachella de sa musique dansante à souhait. Loin d’être une première pour les deux musiciens, qui s’y étaient déjà produits à quatre reprises depuis 2007, Xavier de Rosnay et Gaspard Augé ont cette fois-ci troqué leur traditionnelle croix contre une myriade de faisceaux lumineux, lesquels clignotaient et s’entremêlaient de part et d’autre d’une scène titanesque.
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“Coachella, c’est un plaisir et un stress”, ont-ils livré aux journalistes de l’AFP une fois leur concert achevé. Et de poursuivre : “On était tellement concentrés, je ne sais pas si on en a vraiment profité, mais on a l’impression qu’il s’est passé un truc.”
Blur s’agace de l’apathie du public
Si Justice s’est réjouit de son passage sur scène, Blur ne peut sans doute pas en dire autant. Et pour cause : le quatuor londonien n’a pas fait mouche auprès des festivalier·es, malgré un set de treize chansons et une poignée de classiques tels que Song 2, Popscene ou encore Girls & Boys... Titre lors duquel Damon Albarn – leader du groupe – a tenté de faire chanter le public, ne récoltant qu’un timide chœur à peine audible en retour. Des efforts vains pour interagir avec la foule, ce qui a visiblement agacé le musicien : “Vous ne nous reverrez plus jamais, alors autant le chanter !”, a-t-il lancé. Blur à Coachella, c’était donc la dernière…
Lana Del Rey rejointe par Billie Eilish : un moment en suspens
Deux des plus belles voix de la pop alternative réunies. Pour son passage au festival, Lana Del Rey avait convié Billie Eilish à la rejoindre le temps de deux chansons. Le duo a ainsi interprété Ocean Eyes – titre de la seconde –, suivi du mythique Video Games de la première. Les regards complices que s’échangeaient les deux musiciennes traduisaient leur émotion. À la fin des deux morceaux, Lana Del Rey s’est adressée à la foule en affirmant que Billie Eilish était “la voix de [leur] génération”, tout en se disant “tellement reconnaissante” que cette dernière soit à ses côtés pour chanter “[sa] chanson préférée”. En réponse, la principale intéressée a désigné sa compère en assurant : “Elle est la raison grâce à laquelle la moitié de gens ici existe, moi comprise.”
Grimes s’emmêle les pinceaux en plein set
Le nombre de festivalier·es présent·es ne changera rien au constat suivant : Grimes était bien seule lors de son passage sur scène. Malgré une arrivée remarquée à bord d’une immense araignée mécanique et un début de set qui aurait pu augurer le meilleur, la DJ canadienne a du faire face à de multiples problèmes techniques. À commencer par le tempo des chansons – beaucoup trop rapide – et leur ordre sur sa carte SD. Voilà qui l’a contrainte à interrompre plusieurs fois le concert, gardant d’abord le sourire : “Il n’y a jamais eu de grand show sans difficultés techniques”, a-t-elle lancé au public. Avant de perdre patience et de pester dans son micro : “Ça va continuer, mais ne me blâmez pas, car ce n’est pas de ma faute. Enfin, c’est à moitié de ma faute, mais pas entièrement.”
Grimes, qui se produira également lors du deuxième week-end des festivités, est revenue sur ce petit fiasco par le biais d’un message posté sur X, le lendemain. “Je veux m’excuser pour les problèmes techniques pendant le show. Je voulais revenir forte, et d’habitude je gère tout toute seule. Pour gagner du temps, j’ai délégué et c’était une des premières fois que je faisais ça”, a-t-elle écrit, confiant avoir “eu un mauvais pressentiment” du fait de ne pas avoir pu vérifier son matériel.
Olivia Rodrigo aux côtés de No Doubt le temps d’une chanson
Son t-shirt “I love ND” ne laissait aucun doute sur l’admiration qu’elle porte à ses aîné·es. Olivia Rodrigo a rejoint No Doubt sur scène – d’ailleurs spécialement réuni pour le festival – le temps d’une chanson. La popstar américaine a ainsi interprété Bathwater, titre issu de l’album Return of Saturn du groupe californien, aux côtés de Gwen Stefani. Toutes deux complices, les deux artistes dansaient et sautillaient à l’envi, devant une foule (cette fois-ci) réceptive.
Contre toute attente, Sky Ferreira ouvre Kevin Abstract
Voilà qui n’était pas annoncé : avant que la performance de Kevin Abstract ne débute, c’est Sky Ferreira qui a brièvement investi la scène. La chanteuse pop n’a pas pioché dans son propre répertoire mais dans celui de Lady A, choisissant de chanter Need You Know : un morceau qu’elle a interprété à grand renfort de synthétiseurs et d’une voix emplie d’écho.
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