Rihanna en couverture d’“Interview”, Kate Moss en égérie Balenciaga, le nouveau numéro de la revue indé “PZWORLD”… Voici le cool de la semaine.
Sur la couverture du magazine Interview
Créé en 1969 par Andy Warhol, le magazine Interview joue avec les codes de la pop culture et détourne, en les hybridant, toutes sortes d’icônes. Pour son dernier numéro paru le 9 avril, Rihanna pose avec une coiffe noire et blanche appartenant à la sémiotique des religieuses catholiques. Le tout est articulé à une chemise blanche avec un large décolleté, et à une bouche rouge vinyle proche de la catin. Si le jeu nonne-catin est un éternel outil de provocation pop, il fait encore effet puisque de nombreux internautes crient au blasphème. Une couverture polémique, qui semble montrer que certaines d’entre elles ont la peau dure…
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Kate Moss vs. les cycles de la mode
Dans les années 2000, la mannequin participe à populariser le “City bag” de Balenciaga – où le sac dit moto, porté avec des slims et des épais manteaux poilus. 25 ans plus tard, voici Kate Moss de retour, inchangée, posant pour la dernière campagne de la maison dirigée par Demna, pour la nouvelle version du City bag. Après le début des années 2000, le cycle nostalgique s’attaque désormais au moment indie sleaze des années 2010.
Toutes les pages de PZWORLD Properties
Porté par l’artiste thaïlandaise PZ Opassuksatit, basée à Paris, ce troisième numéro détourne l’imagerie des magazines de bricolage et du monde de l’immobilier. Trouver un terrain, peindre des murs, remplacer le plancher : ces thématiques sont explorées avec humour. Des briques sont transformées en sacs à main ou en bougies d’ambiance, et des contributeurs de choix s’inscrivent au programme de rénovation : les marques Doublet et Vaquera, ou encore Sarah Andelman.
Bergamote et Géranium
Ce sont les notes de tête du dernier parfum du créateur de mode espagnol Arturo Obegero. Connu pour ses silhouettes genderfluid questionnant les stéréotypes de la virilité, il signe une nouvelle version de sa fragrance AZABACHE, trois ans après la première composition. Plus fleurie, cette mouture inédite conserve son articulation signature entre bois, cuir et ambre.
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