Piquante et futée, l’electro-pop de Suédois trop méconnus, en concert à Paris cette semaine. Critique et écoute.
On avait véritablement découvert les Suédois Little Dragon à l’occasion du dernier album de Gorillaz, où la chanteuse Yukimi Nagano et ses complices étaient venus partager deux exquis morceaux d’electro-pop en sucre. On les retrouva aussi plus tard, convoqués par David Sitek, sur un titre du projet Maximum Balloon.
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Succédant à Machine Dreams, Ritual Union, le troisième album de Little Dragon, est riche de ces collaborations, révélant un large panel d’influences brassant sans complaisance jazz, electro, funk et pop FM. S’inscrivant dans une tradition minimaliste, Little Dragon évite les sous-couches et vernis inutiles pour souvent faire beaucoup avec peu (Crystalfilm, Brush the Heat).
Le groupe, dont on ne s’explique toujours pas pourquoi il reste aussi méconnu en France, est en outre capable d’écrire des tubes d’electro-pop parfaitement taillés, à l’image de ce Shuffle a Dream tyrannique, comme enfanté d’une union entre SBTRKT et Chairlift.
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