Un duo canadien prend la relève de Beach
House sur un beau disque de dream-pop.
Le texte qui accompagne la sortie de l’album de Memoryhouse explique que le groupe vient de la petite ville de Guelph, dans la province de l’Ontario, et que cette dernière a récemment été rebaptisée “Cité de la musique” tant elle regorge de formations sonores.
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Memoryhouse n’a pourtant pas initialement été envisagé comme un groupe. Il y a cinq ans, c’était un projet d’art, réunissant le jeune compositeur Evan Abeele et la photographe Denise Nouvion. Le premier s’inspirait des photos et vidéos de la seconde pour écrire des chansons, dressant par la même occasion des ponts imaginaires entre la pop brumeuse des Cocteau Twins et les travaux du musicien néoclassique allemand Max Richter – c’est son oeuvre Memoryhouse, parue en 2002, qui a inspiré son nom au duo.
Après une signature chez Sub Pop et une poignée de singles, le groupe a pris le temps d’enregistrer un premier album, qu’il s’amuse à décrire aujourd’hui comme “du Taylor Swift jouant avec les musiciens de Built To Spill”.
Nous, on pense surtout fort à Kate Bush ou Broadcast : même façon de préférer les cieux ou l’apnée au triste niveau de la mer (Punctum), même art de la retenue (Little Expressionless Animals), même mélancolie suave (All Our Wonder) et mêmes fulgurances (Heirloom), petit tube de dream-pop potentiel). De quoi patienter, le coeur léger, jusqu’au prochain album de Beach House.
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