Un groupe de pop français mixé par un géant du hip-hop américain ?
C’est de leur âge, de l’époque.
En enfants légitimes de leur époque et bien élevés par celle-ci, les trois Angevins et néo-Nantais de Pony Pony Run Run se sont construits en partie grâce à internet. Partant du succès de Hey You, tube évident, le buzz n’a pas tardé à faire le tour de la toile en 2009, menant rapidement la petite bande d’un écran à l’autre, avec un couronnement sans appel : Victoires de la Musique, MTV Europe Music Awards et NRJ Music Awards.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Les années ont passé, et Pony Pony Run Run revient au galop avec un deuxième album. Même frénésie, même insouciance sur cette power-pop électrique venant de nulle part, et donc de partout. Du meilleur de l’indie-rock britannique à la dance-music des années 90, tout s’y mêle, passant par un filtre lumineux ne gardant que la joie, le jeu, le léger. Ces anciens étudiants des Beaux-Arts revendiquent d’ailleurs volontiers une vision globalisante de la musique, déversant dans leurs morceaux toute la pop-culture qui a fait leur éducation : la radio et ses pubs, la télé et ses clips, les clubs et leurs dance-floors.
A la fois gourmet et junk-food, ce second album s’est offert, pour le mixage, les services de l’Américain Andrew Dawson, producteur de pointures du hip-hop comme Kanye West et Jay-Z. Produit par le chanteur du groupe, Gaëtan Réchin Lê Ky-Huong, l’album passe donc de Nantes à Los Angeles, enjambant l’Atlantique dans une gymnastique dont seuls les hits ont le secret. A l’inverse du jeux des sept différences, celui des ressemblances perd ici un peu de son sens face à des pop-songs du calibre de Just a Song, Time to Reveal ou encore Notorious Lady.
Rejetant l’enfermement dans un style, reniant une filiation trop précise, embrassant du coup toutes les influences possibles, c’est une logique du tube qui s’impose, laissant la place à toutes les interprétations, à tous les ressentis imaginables. Car c’est cette identité qui court, qui court avec Pony Pony Run Run : la culture du plaisir.
L’album sera disponibe en stream ce soir sur Dailymotion, pour une écoute à 19h30.
{"type":"Banniere-Basse"}