Cet été, les terrasses éphémères de Paris pourront fermer plus tard. Une décision qui ne plaît pas à tout le monde et déclenche un backlash dans le monde associatif.
La Mairie de Paris l’a annoncé : cet été, à la faveur des JO 2024, près de 3 000 terrasses éphémères pourront rester ouvertes jusqu’à minuit, alors que la loi leur imposait auparavant de fermer dès 22 heures.
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Une “dérogation exceptionnelle” qui devrait ravir les propriétaires d’établissements, contrairement aux associations de riverain·es, qui se plaignent d’ores et déjà du “mépris” de la ville à leur égard : “Madame la Maire, vous avez choisi votre camp : soutien sans faille aux intérêts des bistrots et mépris de la santé des riverains”, invectivent dans un communiqué le collectif Droit au sommeil, le réseau Vivre Paris et l’association Pour une ville souhaitable.
Les critiques visent principalement le désagrément sonore pour les personnes vivant près des établissements. En colère, les trois organisations ont ainsi annoncé quitter le Conseil de la nuit, audience en collaboration avec la mairie pour réguler le milieu.
Face à cette débâcle, l’adjoint en charge de la vie nocturne Frédéric Hocquard (EELV) a plaidé un choix “convivial et festif” et l’importance de ces installations estivales : “Les terrasses participent de la régulation de l’espace nocturne.”
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