En Floride, les enseignants n’ont finalement pas l’interdiction d’aborder les problématiques LGBTQI+ à l’école.
Une lueur d’espoir semble se frayer un chemin dans le brouillard opaque et conservateur de la Floride. Deux ans après l’adoption par le gouverneur Ron DeSantis de la loi surnommée “Don’t say gay”, qui interdisait toute mention de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre à l’école et ses livres, ainsi que toute prévention contre les discriminations LGBT-phobes, un nouvel accord a été trouvé.
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Des clarifications bienvenues
Selon ce dernier, les enseignants sont bel et bien autorisés à aborder des questions en lien avec l’orientation sexuelle ou l’identité de genre dans les salles de classe, à condition que cela ne fasse pas partie de leur enseignement. De plus, l’accord clarifie le fait que les livres des bibliothèques ne sont pas concernés par les règles. Une précision qui n’avait pas été faite à l’époque, et avait conduit plusieurs milliers d’œuvres à être évacuées des bibliothèques scolaires pour éviter de potentielles poursuites judiciaires.
Le rapport précise que ces livres “ne sont pas des manuels d’instruction sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre, pas plus qu’un problème de maths impliquant des pommes ne constitue un traité sur la culture des pommes ”. En décembre dernier, une étude montrait que la littérature jeunesse était le genre le plus visé par les demandes de censure. La Floride représentait à elle seule 34 % du nombre total d’interdictions de livres scolaires enregistrées, avec 1 406 demandes d’interdiction en 2022-2023 (contre 566 en 2021-2022).
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