Vingt-cinq ans plus tard, les Anglais glorieux jouent toujours avec l’électricité. Critique et écoute.
Il y a vingt-cinq ans, The Wedding Present fournissait en speed une pop anglaise en phase de ramolissement, réactivant l’urgence et la fougue mélodique des Buzzcocks. Le groupe, malgré quelques pauses respiratoires, n’a guère ralenti les cadences infernales depuis, continuant à élever en liberté un rock bondissant, cavaleur.
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L’âge aidant, le chanteur et guitariste David Gedge s’est bien sûr parfois engagé dans des chemins plus sombres, cahotiques et sinueux, mais son rock demeure le plus souvent franc et droit, innocemment pop sous ses faux airs de dur. Enregistré entre France, Angleterre et Etats-Unis – où le groupe est l’objet d’un petit culte –, cet album durcit le son et le ton.
Le producteur Andrew Scheps (Metallica, Iggy Pop), peu complice des complications, pousse les papys anglais dans les orties autrefois home sweet home de Hüsker Dü, voire Foo Fighters. Soit le son mercurien du hardcore américain, mais avec ce délicieux accent mélodique anglais.
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