Des employé·es de “Pitchfork” ont annoncé au webzine “Resident Advisor” que le média musical devrait conserver son propre site.
Chez Pitchfork, c’est l’incompréhension qui règne. Quelques semaines après l’annonce de l’absorption du titre par le magazine de mode masculine GQ, suivie dans la foulée du licenciement de douze de ses employé·es, certain·es d’entre elleux se sont confié·es anonymement au webzine dédié aux musiques électroniques Resident Advisor (RA).
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Une source y explique le vide qui règne désormais au sein du média musical – comparé à un “navire fantôme” – et rapporte la “démotivation” ressentie dans les rangs. “On a l’impression que personne n’est aux commandes”, déplore un autre membre du staff : “C’est juste une confusion collective. Parce que nous avons beaucoup de questions et qu’il ne semble pas y avoir beaucoup de réponses.” Du côté de GQ, censé piloter le titre, on cultive donc le flou. C’est le cas également au sommet de la hiérarchie de Pitchfork : une autre source confie que les employé·es n’ont pas obtenu plus d’informations et qu’on les a “envoyé balader”.
Si le média musical continue de publier des articles et des critiques depuis l’annonce de la reprise par l’équipe de GQ, RA affirme que Pitchfork devrait conserver son propre site, même si l’“on ne sait pas encore s’il continuera à publier des articles après le licenciement de ses rédacteurs”. Le webzine précise en outre que dans un tweet posté le mois dernier, supprimé depuis, Claire Willett, analyste chez Condé Nast (qui possède les deux titres), affirmait que Pitchfork avait “le plus grand nombre de visiteurs quotidiens en matière de volume par rapport aux autres titres du conglomérat”. Une information confirmée par le personnel à RA et qui interroge.
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