Princess Isatu Hassan Bangura, Tommy Milliot, les Apaches… Découvrez notre sélection de spectacles à voir cette semaine.
Qui a besoin du ciel, par Tommy Milliot
La collaboration artistique entre l’autrice Naomi Wallace et le metteur en scène Tommy Milliot se poursuit après la création de La Brèche (2019), où était dénoncée la domination, sociale et sexuelle, à travers le parcours de quatre adolescent·es. Deuxième volet d’une trilogie que Naomi Wallace consacre à son Kentucky natal, Qui a besoin du ciel, fait le portrait de l’Amérique des années 1980 à travers plusieurs générations d’une communauté multi-ethnique où il sera question avant tout d’espoir, nous dit Tommy Milliot : “Une famille que Wilda, le personnage central, aspire à guider vers un avenir meilleur en proclamant sans cesse qu’il n’y a pas de fatalité. Voici ce qui sera partagé : l’espoir. Ce sentiment désintéressé de confiance en l’avenir, malgré le déterminisme social et les réalités économiques.” Présenté dans le cadre du festival Les Singulier·es, il est possible encore de voir dans la même soirée un autre spectacle de Tommy Milliot, L’Arbre à sang d’Angus Cerini, les 9 et 10 février.
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Qui a besoin du ciel, de Naomi Wallace, mise en scène Tommy Milliot. Jusqu’au 10 février au CentQuatre, dans le cadre du festival Les Singulier·es.
Festival Everybody
Troisième édition de ce festival sur le corps contemporain qui s’intéresse de près “au regard que portent les artistes, notamment les jeunes, sur les stéréotypes liés au genre, à la couleur de peau, au handicap dans notre société”. Qui dit festival dit spectacles, bien sûr, avec Marta Izquierdo Munoz, Julien Andujar, Georges Labat, Nina Vallon, Kamilé Gudmonaité, Sylvain Riéjou ou Benjamin Kahn. Mais aussi, de la pratique pour le public avec des ateliers participatifs (Alexandre Roccoli), des cours de pilates, de danse, de bien-être, des projections, des dispositifs immersifs. Il y en a pour everybody !
Du 9 au 13 février, Festival Everybody au Carreau du Temple, Paris.
Great Apes Of The West Coast, par Princess Isatu Hassan Bangura
Une artiste à découvrir : Princess Isatu Hassan Bangura, actrice et performeuse née en Sierra Leone en 1996 au milieu d’une guerre civile et vivant aux Pays-Bas depuis ses 13 ans. Great Apes Of The West Coast revient sur ce parcours et s’interroge sur son identité, au croisement de l’Afrique de l’Ouest et de l’Europe, de la guerre et de la paix. Ce solo est pour Princess Isatu Hassan Bangura un défi à relever : “C’est l’histoire que j’ai toujours évité de raconter. Mais dernièrement, je me suis rendu compte que cette histoire était inévitable.“ Sans la source qui l’irrigue, un fleuve ne coule plus. C’est un fait.
Great Apes Of The West Coast, conception, texte et jeu Princess Isatu Hassan Bangura. Du 7 au 14 février au TNS de Strasbourg.
Olympiade culturelle au Musée d’Orsay
Avec Les Apaches !, le Musée d’Orsay inaugure son Olympiade culturelle qui, en fait, n’est pas tout à fait la première… Car, ne l’oublions pas, la gare d’Orsay fut construite pour l’Exposition universelle de 1900 pendant laquelle se déroulèrent les jeux de “la deuxième olympiade de l’histoire moderne”. Après l’ouverture musicale et performative proposée par Les Apaches ! avec leur programme Street Art, rendez-vous au printemps pour les spectacles chorégraphiques de Josepha Madoki et Mourad Merzouki pour finir avec le Bal olympique mis en musique par l’orchestre Umlaut Big Band en juin.
Le 6 février, Les Apaches !, concert au Musée d’Orsay, Paris, dans le cadre de l’Olympiade culturelle.
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