Les Fleet Foxes ont rendez-vous avec la lune : douce nuit.
Jonathan Wilson se chargeait à l’automne d’achever l’entreprise entamée il y a quelques années par les Fleet Foxes : réhabiliter une bonne fois pour toutes l’esprit du Laurel Canyon, la chemise de bûcheron et la pilosité faciale.
Projet parallèle de deux renards barbus, Poor Moon publie cinq titres à l’ancienne – rappelons que le nom du groupe a été emprunté au titre d’un morceau de Canned Heat… Folk épuré (Illusion), soft-rock détendu de la barbichette (People in Her Mind), chant en dentelle (Widow) : ce premier ep promet de beaux lendemains qui chantent en chœur.