Les affrontements de Belfast au début des seventies, traités sur le mode du film d’action et de poursuite.
1971 en Ulster : le conflit entre catholiques indépendantistes et protestants loyalistes, sous l’œil de l’armée britannique, est en train de dégénérer en guerre civile. Un jeune soldat anglais, Gary, arrive à Belfast. A la suite d’une émeute, il se retrouve seul, perdu et blessé dans les ruelles du quartier catholique et la nuit va tomber.
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Dans ’71, l’arrière-plan politique n’est qu’un prétexte pour tourner un film de poursuite, de survie, un thriller. Nous ne sommes pas chez Ken Loach (même si le scénario montre que les soldats anglais se sont engagés pour trouver un boulot, non par conviction) mais chez John Carpenter et Walter Hill (deux cinéastes dont Demange se réclame). Tous les clans, minés par la corruption, la trahison, la manipulation, etc., sont renvoyés dos à dos.
Mais enfin : 1) c’est pour un soldat anglais qu’on s’inquiète pendant tout le film ; 2) on peut juger que les Irlandais (à part une femme et un enfant) sont quand même un petit peu filmés comme des péquenots… Le début de ’71 est efficace, sans grande invention non plus, dans sa réalisation. Mais le récit s’enfonce ensuite dans une série de ruses, de retournements et de labyrinthes scénaristiques improbables.
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