Ce vendredi 26 janvier, le disque de Cabane et celui de The Umbrellas font aussi leur arrivée dans les bacs.
Cabane – Brûlée (Cabane Records)
Discrètement étonnantes, ses dix compositions donnent l’impression qu’elles ont toujours fait partie de nos préférences intimes. La présence affirmée des voix anglaises de Kate Stables (This Is the Kit) et de Sam Genders (Tunng) met en relief un songwriting de premier ordre et des arrangements d’une étourdissante finesse, signés par Thomas Jean Henri lui-même avec la participation, pour les cordes, de Sean O’Hagan (High Llamas).
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Par Rémi Boiteux
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Future Islands – People Who Aren’t There Anymore (4AD/Wagram)
Plus posé, moins dans l’emphase, ce nouveau chapitre d’une carrière entamée en 2006 montre toute la minutie dont ces Américains sont capables, choisissant avec soin le son de tel synthé pour refléter telle émotion, pesant chaque mot, parvenant à créer un écho de cathédrale contrebalancé par une basse chaleureuse pour un chaud-froid agréable. Un instrument, en particulier, se détache du lot : la voix cuivrée de Samuel T. Herring, tour à tour suave et rugueuse, qui raconte des tranches de vie toujours touchantes, qu’elles soient réelles ou imaginaires.
Par Noémie Lecoq
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Papooz – Resonate (Half Hawke Records)
Il suffit de jeter un œil à la pochette de ce quatrième album, encore et toujours signée par la fidèle illustratrice Victoria Lafaurie, ou de visionner les quelques vidéos tournées au cœur de Manhattan pour comprendre que la terre promise des influences majeures du son Papooz est enfin devenue aussi la terre d’accueil du duo parisien. Sans aller jusqu’à parler d’exil créatif total, les deux compères aux inflexions pop, folk, soul et disco, enfants des seventies par procuration, ont élaboré leurs nouvelles chansons entre Paris et New York dans l’idée d’écrire, composer et produire vite, à raison d’un nouveau titre quotidien pendant quelques semaines.
Par Valentin Geny
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The Smile – Wall of Eyes (XL Recordings/Wagram)
Conçu sans recourir à l’incontournable producteur Nigel Godrich – fait rare et proche de l’hérésie pour un projet signé Thom Yorke –, ce deuxième album prend le contrepied de son prédécesseur. En seulement huit titres, dont presque aucun ne passe sous la barre des cinq minutes, il s’impose comme un tout indivisible et immersif, dénué de single potentiel. Un sentiment familier de paranoïa et de surréalisme s’installe dès l’ouverture, conforté par les percussions étouffées de Tom Skinner, les guitares syncopées de Greenwood et les sublimes cordes du London Contemporary Orchestra.
Par Valentin Gény
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The Umbrellas – Fairweather Friend (Tough Love Records/Kuroneko)
Les voix éthérées de Morgan Stanley et Matt Ferrara se complètent délicatement sur les motifs de guitares, évoquant The Pastels, Comet Gain ou Veronica Falls. L’album est un étonnant condensé d’innocence pop 90s et d’énergie, joyeux, coloré et nerveux quand guitares et batterie martiale s’emballent soudainement (Toe the Line ou Games). Le groupe n’est pas là pour réciter sagement ses leçons : il possède une vraie personnalité et le bon goût de n’en faire qu’à sa tête.
Par Arnaud Ducome
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