En téléchargement et bientôt en physique, le ep de saison de passionnants Français : critique et écoute.
Cette fois-ci, les pochettes ne sont pas peintes à la main, mais l’éthique (les tics ?) artisanale reste la règle d’or de ce rock pauvre mais combattant. Les Ritch Kids, nom délicieusement fuck off pour ce rock de gueux, sont français, mais c’est juste pour leurs passeports.
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Car Philippe et Laytitia ont arrêté ici de chanter dans une langue maternelle qui leur allait pourtant bien, lui préférant cette fois en intégralité un anglais adapté à leur refrains/slogans – et à leurs reprises amoureuses, Hank Williams sautillant ici, après T. Rex sur le premier ep.
Mais le patois est un bien dérisoire détail, qui ne pèse pas lourd face à l’enthousiasme communicatif de ces refrains ultrapop (Rock Star, le tube qui manquait au dernier Ting Tings), face à ces chansons antipoison, antigris. Chipie et jamais cheap, sexy et jamais vulgaire : la classe, dans un genre de lutte des classes.
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