A la fois bucolique et expérimental, du folk sublime qui vit surtout la nuit. Critique et écoute.
Du Ghost of Tom Joad de Bruce Springsteen au Ghosts I-IV de Nine Inch Nails, ce ne sont pas les grands disques d’inspiration spectrale qui manquent. The Ghost in Daylight, improbable et néanmoins désarmante synthèse entre le songwriting affligé du Boss et les drones grisâtres chers à Trent Reznor, vient en rallonger la liste.
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Nick Talbot, le timide et sous-estimé binoclard présidant à la destinée de Gravenhurst, confie avoir mis cinq années, soit près de la moitié de sa carrière, à trouver l’inspiration nécessaire à la finalisation de ce cinquième album.
Considérant le génie avec lequel il y marie diaphanéité mélodique (Islands, en hommage à Trish Keenan, la dame blanche de Broadcast) et sophistication instrumentale (The Prize et son final de cordes plus cataclysmique qu’un croisement d’effluves), on le croit sur parole. Il nous en faudra sans doute d’ailleurs autant pour nous remettre de son écoute.
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