Retour sensuel d’un ancien Troublemakers. Critique.
Malgré le génie d’un groove noir et cinématographique, les Troublemakers de Marseille ont été poursuivis par une déveine qui leur a valu sept ans de désert. DJ Oil s’en sort aujourd’hui avec un premier album où percussions tribales et murmures chamaniques jettent une ombre semblable à celle dont les essaims de criquets pèlerins enveloppent les terres qu’ils défolient.
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Afro-jazz, funk, hip-hop, soul, rien ne leur résiste, pas même le flow de prophète endurci de Gift Of Gab (de Blackalicious) et la flûte enchanteresse de Magic Malik. Rien sauf le groove, contagieux comme au premier jour.
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