Les hommages au Thin White Duke se multiplient mais ne se ressemblent pas…
Morceaux inédits, films-hommages, enregistrements inaboutis dévoilés… Les sorties post-mortem d’artistes sont devenues avec le temps monnaie courant. De Kurt Cobain à John Lennon en passant par Amy Winehouse, les hommages posthumes se sont multipliés, qu’ils soient légaux ou non (on se rappelle des différends entre le père d’Amy Winehouse et Asif Kapadia, réalisateur du documentaire sur la vie de la chanteuse. Le premier désapprouvait totalement ladite oeuvre du second, la jugeant fallacieuse).
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Aujourd’hui, c’est au tour de Bowie de connaître le même sort : quelques mois après la mort de l’icône glam-rock, on apprend la sortie d’un album posthume, mais également l’arrivée en Europe d’une comédie musicale. Explications.
https://www.youtube.com/watch?v=v–IqqusnNQ
Une comédie musicale à Londres à la rentrée prochaine
Ayant rencontré un franc succès à New York, la comédie musicale Lazarus (du nom de l’un des derniers singles du chanteur) s’exportera dès le mois d’octobre prochain à Londres. Inspirée de L’homme qui venait d’ailleurs, film dont le chanteur était déjà le héros en 1976, et agrémentée par les chansons de Bowie, la pièce s’est jouée quasiment à guichets fermés à chacune de ses représentations américaines. Avec en prime Michael C. Hall (Dexter, Six Feet Under) dans le rôle principal, on est presque sûrs que Lazarus connaîtra le même sort en Angleterre, et l’on espère grandement une exportation en France par la suite.
The Gouster, l’album-posthume surprise
Dans ce genre de situation, il y a souvent deux écoles qui divergent fort sur la question. Les uns se réjouiront d’entendre les créations de leur feu artiste favori, tandis que les autres se révolteront d’une telle sortie, criant au non-respect de l’artiste et accusant ses proches ou son entourage musical d’un business peu scrupuleux.
Du côté de David Bowie, c’est son label Parlophone qui a annoncé la nouvelle via Facebook, promettant un nouvel album comportant pas moins de sept titres inédits. Accompagné de photos, elles aussi inédites bien sûr, de l’artiste prises lors de sessions d’enregistrement dans les années 70, The Gouster sera notamment introduit par une toute nouvelle version du titre John, I’m Only Dancing, tube phare du chanteur sorti en 1972.
S’il est clair que David Bowie avait visiblement tiré lui-même sa révérence avec Blackstar en janvier dernier (il y racontait notamment dans Lazarus « Look up here, I’m in heaven » (« Regarde en haut, je suis au paradis »), se sachant condamné par un dévastateur cancer), ce genre de réédition quelle que soit ses motivations fait perdurer le mythe du chanteur aux mille visages, et complète une collection d’œuvres magistrale.
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